L’idée de départ de l’association Echos Cinématographiques, reposait sur la création d’un groupe d’expert.es réunissant historien·nes, théoricien·nes de l’art, universitaires et critiques de cinéma, afin de produire une réflexion approfondie sur l’évolution du cinéma tunisien au cours des dix dernières années. Ce travail devait servir de base à la création de contenus accessibles, destinés à être relayés par des journalistes, documentalistes et créateurs de contenus.
Le projet, d’abord intitulé Ciné Révolution !, reposait sur la rencontre entre des professionnel·les du cinéma (historiens, théoriciens de l’art, universitaires, critiques) et des journalistes, documentalistes ou communicant·es, le projet visait à rapprocher les milieux de la recherche et ceux de la communication autour d’un même objectif :
mieux comprendre le cinéma tunisien contemporain, notamment celui né après 2011.
Il s’agissait d’analyser les transformations thématiques, esthétiques et structurelles de cette période, tout en interrogeant les modes de production et de diffusion, ainsi que la réception du public.
Pour accompagner la conception du projet, Kmar Bendana et Taher Chikhaoui ont été sollicités.
Les échanges avec Kmar Bendana ont permis d’élargir la réflexion vers une approche plus historique et documentaire, intégrant la question de la définition du cinéma tunisien et la nécessité d’un outil de référence à la fois analytique et accessible.
Les discussions menées avec Taher Chikhaoui ont renforcé cette orientation, en insistant sur l’importance d’un espace collectif de recherche et de débat autour de ces enjeux.
De ces réflexions est née l’idée de transformer le comité scientifique initial en un laboratoire d’écriture et d’analyse critique, permettant d’ancrer la réflexion dans la pratique.
C’est dans ce cadre qu’a été conçu le premier module « Cinéma : Analyse et écriture critique », pensé comme un terrain d’expérimentation où la théorie rencontre la création.
La mise en œuvre de ce module en partenariat avec Hakka Distribution et soutenue par Massari, a été confiée à Sihem Sidaoui, qui a travaillé sur la dimension pédagogique du dispositif, en collaboration avec Imen Gharbi pour l’adaptation multilingue des contenus. Ensemble, elles ont élaboré un format d’atelier conciliant production critique et réflexion collective, ouvrant la voie à une démarche durable de documentation et d’écriture sur le cinéma tunisien contemporain.

