Le Théâtre El Hamra, fidèle à sa vocation de lieu dédié à tous les arts, a renoué avec le cinéma en relançant son ciné-club. Cette renaissance faisait suite à un atelier de formation organisé dans le cadre du projet Cinéphilia.
Le ciné-club s’était donné pour ambition de proposer, à partir de février 2025, des séances bi-mensuelles, ouvertes aux cinéphiles et au grand public.
Le lancement officiel a eu lieu le vendredi 21 février 2025, avec un premier cycle de projections intitulé « Politiques de l’anéantissement ».
Cette initiative a vu le jour grâce à la collaboration entre le Théâtre El Hamra, l’association Échos Cinématographiques et Sentiers, avec le soutien du projet Massari et du Fonds arabe pour les arts et la culture (AFAC). Le cycle avait également bénéficié d’un partenariat avec le Palestine Film Institute et le réseau NAAS (Network of Arab Alternative Screens).

Lors de cette première séance, deux films avaient été projetés. Le premier, « Maaloul célèbre sa destruction », un court métrage de Michel Khleifi (Palestine, 1985), qui retrace la mémoire du village palestinien de Ma’loul.
Le second film, « Le Sergent immortel » premier long métrage de Ziad Kalthoum (Syrie, 2013), proposait une plongée dans le quotidien de Damas en temps de guerre.
À travers ce premier cycle, le Ciné-club d’El Hamra s’était affirmé comme un nouvel espace de réflexion et de dialogue, plaçant le cinéma au cœur des questionnements politiques, sociaux et humains.

